1965 : le général De Gaulle est maintenant président depuis 7 ans. On ne sait pas encore que 3 ans plus tard il vacillera sous les assauts de mai 68 avant de disparaitre à Colombey-Les-Deux-Eglises un soir d'automne de 1970.

Le domaine musical est envahi cette année par la vague yéyé. Johnny,Sylvie, Claude François dominent alors tous les hit-parades.

A contre courant de cette mode, Georges Chelon débarque alors avec des chansons à texte dont son titre phare, le Père Prodigue

 

Toi qui ne m'as même pas donné
Juste c'qu'il faut d'temps pour t'aimer
Parfois j'ai eu besoin de toi
Une mère c'est trop doux quelquefois

(Père Prodigue - Chelon - 1965)


 

Chanson tellement incontournable qu'il s'en moque lui-même bien des années plus tard

Quand je serais centenaire
Chant'rais encore mon père
Qui c'est tiré naguère
Au mois d'août

(Il faut que je m'arrête - Chelon - 2000)