Rares sont les albums de Georges Chelon dans lesquels nos amis les bêtes sont totalement absents. En 2006, dans l'album 'L'impasse', était évoquée la disparition de certaines espèces dans la chanson 'Requiem pour les animaux'

Vous allez voir mourir le dernier ours blanc
Et le dernier dauphin la dernière baleine
Disparaître à jamais le dernier éléphant
Et rien que de le dire ça me fait de la peine

(Requiem pour les animaux - Chelon - 2006)


A coté de l'inoubliable Sampa...

Je m'appelle Sampa
J'ai des maîtres fidèles
Lui me donne du mal
A me faire obéir
Mais quand il n'est pas là
Je suis seul avec elle

(Sampa - Chelon - 1968)


... on retrouve la coccinelle de l'album 'Chansons à part...'

Oh ! mais n'est-ce point là une coccinelle
Le long de votre jambe au galbe gracieux
Qui monte, monte, monte jusqu'au septième ciel
Ne l'appelle-t-on pas une bête à bon dieu ?

(La coccinelle - Chelon - 2003)


Mais ce sont sans doute les chats (Tic-Tac, Le petit chat m'aimait, Pauvre chat,...) qui sont les plus représentés dans l’œuvre de Georges Chelon

Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

(Les chats - Baudelaire - Chelon - 2005)


 

Sans oublier le redoutable prédateur du 'Chat et l'oiseau' que Chelon avait chanté en 2007 dans l'album 'Anthologie de Jacques Prévert'

Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Et le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles

(Le chat et l'oiseau - Prévert - Kosma - Chelon - 2007)