111

A celle qui est trop gaie (Baudelaire)

Et qu'en pense l'IA ?(*)

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

. Le poème fait partie du recueil Les Fleurs du Mal et a été censuré en 1857 pour atteinte aux mœurs. Il est l'un des six poèmes qui ont été interdits à l'époque. Ce poème est dédié à Apollonie Sabatier, une femme que Baudelaire a aimée en silence pendant cinq ans, de 1852 à 1857. Il lui a adressé plusieurs poèmes anonymes remplis de sensualité et de ferveur mystique. (*) texte et illustration générés par IA.