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La destruction (Baudelaire)

Et qu'en pense l'IA ?(*)

Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon;
Il nage autour de moi comme un air impalpable;
Je l’avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l’emplit d’un désir éternel et coupable.
Parfois il prend, sachant mon grand amour de l’Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.

.Le Démon, dans ce poème, c’est l’invité surprise qu’on n’a jamais convié mais qui s’installe quand même sur le canapé, mange tes chips et zappe entre les chaînes d'infos en continu. Et pire : il vit dans le narrateur. Oui, le type l’inhale comme un aérosol du mal, et il lui brûle les poumons
"La Destruction", c’est Baudelaire qui nous montre que parfois, le mal ne vient pas de l’extérieur… mais de cette petite voix intérieure qui dit : "Allez, juste un dernier péché avant d’arrêter.". (*) texte et illustration générés par IA.