69

Le vin du solitaire (Baudelaire)

Et qu'en pense l'IA ?(*)

Le dernier sac d’écus dans les doigts d’un joueur ;
Un baiser libertin de la maigre Adeline ;
Les sons d’une musique énervante et câline,
Semblable au cri lointain de l’humaine douleur
Tout cela ne vaut pas, ô bouteille profonde,
Les baumes pénétrants que ta panse féconde
Garde au coeur altéré du poète pieux ;
Tu lui verses l’espoir, la jeunesse et la vie,
- Et l’orgueil, ce trésor de toute gueuserie,
Qui nous rend triomphants et semblables aux Dieux !

.Baudelaire énumère les plaisirs terrestres : l'argent du joueur, le baiser d'Adeline , et une musique "énervante et câline". Tout cela semble bien futile comparé à la bouteille, qui, elle, offre des "baumes pénétrants".
En somme, Baudelaire nous dit : oubliez les femmes, l'argent et les distractions futiles. La vraie compagnie, c'est la bouteille. Elle ne vous jugera pas, ne vous trahira pas, et surtout, elle vous fera croire que vous êtes un dieu.. (*) texte et illustration générés par IA.