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La poupée qui chante

Et qu'en pense l'IA ?(*)

Autrefois l'on jouait avec de petits riens
Un vieux morceau de bois, un rayon de lumière
L'enfant s'émerveillait où coule la rivière
La rivière lui parlait, elle lui disait "Tu viens"
Et la fillette aimait sa poupée de chiffon
Elle vidait son cœur, ses joies ou sa tristesse
Elles parlaient ensemble en jeunes poétesses
Ensemble elles chantaient
Comme les eaux le font

.Ce texte mélancolique oppose la simplicité des jeux d’antan à la surabondance moderne. Autrefois, un simple bout de bois, une poupée de chiffon ou une rivière suffisaient à émerveiller l’enfant, nourrissant son imaginaire et sa sensibilité. Aujourd’hui, le progrès et la consommation ont pris le dessus : les jouets doivent être sophistiqués, chantants, brillants, conformes aux désirs dictés par la publicité. La fillette abandonne son ancienne poupée, et avec elle, une part de son innocence. Le contraste final est cruel : la poupée moderne chante, mais l’enfant, lui, ne chante plus. Une réflexion douce-amère sur l’enfance et la perte de l’émerveillement. (*) texte et illustration générés par IA.